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Diagnostic Location

Les diagnostics avant location, une obligation pour tout bailleur

Avant toute mise en location, le propriétaire est tenu de remettre au locataire un Dossier de Diagnostics Techniques (DDT). Ce diagnostic avant location comprend plusieurs contrôles obligatoires selon l’ancienneté du logement et sa localisation : diagnostic de performance énergétique (DPE), état des risques (ERP), électricité, gaz, plomb, surface habitable (loi Boutin), etc.

L’objectif est clair : garantir la transparence, protéger le locataire, et éviter tout litige futur. En cas de manquement, le bail peut être contesté et la responsabilité du bailleur engagée. Un diagnostic bien fait, c’est une location sécurisée.

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Pourquoi votre diagnostic location pourrait être incomplet ?

Le diagnostic avant location est devenu plus complexe que jamais, avec pas moins de sept diagnostics immobiliers obligatoires pour les propriétaires bailleurs. Cette exigence légale représente un véritable défi pour de nombreux propriétaires qui doivent s’assurer de la conformité de leur dossier.

À titre d’exemple, le DPE doit être valide pendant 10 ans, tandis que l’état des installations électriques et de gaz nécessite un renouvellement tous les 6 ans si ces installations dépassent 15 ans d’âge. De plus, les logements construits avant 1949 exigent un constat de risque d’exposition au plomb spécifique.

Les erreurs fréquentes qui rendent un diagnostic incomplet

Lorsqu’on parle de diagnostic location, les erreurs peuvent être coûteuses pour les propriétaires bailleurs. Nombreux sont ceux qui se retrouvent avec un dossier incomplet sans même le savoir, s’exposant ainsi à des risques juridiques considérables.

Oublier un diagnostic obligatoire selon l’année de construction

L’âge de votre bien détermine plusieurs diagnostics obligatoires. Par exemple, pour les logements dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997, un diagnostic amiante est indispensable. Pour ceux construits avant le 1er janvier 1949, le constat de risque d’exposition au plomb (CREP) devient obligatoire.

L’erreur la plus commune consiste à ignorer ces dates charnières. Un propriétaire peut facilement penser qu’après rénovation complète, ces diagnostics ne sont plus nécessaires. Or, c’est l’année de construction de l’immeuble qui fait foi, même en cas de rénovation à neuf du logement.

De même, concernant les installations techniques, un diagnostic électricité et gaz est obligatoire si les installations ont plus de 15 ans. Oublier ce critère peut entraîner l’impossibilité de s’exonérer de la garantie des vices cachés.

Ne pas vérifier la validité des diagnostics existants

Chaque diagnostic a sa propre durée de validité, souvent méconnue des bailleurs. Par exemple :

  • Le DPE est valable 10 ans
  • L’état des risques (ERP) doit être renouvelé tous les 6 mois
  • Le diagnostic plomb est valide 6 ans si du plomb est détecté
  • Les diagnostics électricité et gaz sont valables 6 ans pour la location

Une erreur fréquente consiste à réutiliser d’anciens diagnostics sans vérifier leur validité. Par ailleurs, attention aux DPE réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 : ils ne sont valides que jusqu’au 31 décembre 2024.

La réalisation de travaux dans le logement peut également invalider certains diagnostics. En effet, une isolation par l’intérieur peut modifier la superficie ou les performances énergétiques du bien, nécessitant ainsi la réactualisation des diagnostics concernés.

Ignorer les diagnostics spécifiques à certaines zones (bruit, ERP)

Certains diagnostics sont exigés uniquement dans des zones géographiques spécifiques, ce qui les rend particulièrement faciles à oublier.

L’État des Risques et Pollutions (ERP) est obligatoire si votre bien se trouve dans une zone déclarée à risque par arrêté préfectoral. Son absence peut permettre au locataire de demander la résolution judiciaire du bail ou une diminution du loyer.

De même, depuis juin 2020, le diagnostic bruit est devenu obligatoire pour les logements situés dans les zones d’exposition au bruit des aéroports. Ce document, valable 6 mois, informe sur la présence d’aérodromes et du niveau sonore selon la distance.

Confondre vente et location : des obligations différentes

Une confusion courante consiste à penser que les diagnostics sont interchangeables entre vente et location. En réalité, leurs exigences et durées de validité diffèrent considérablement.

Par exemple, le diagnostic électricité est valable 3 ans pour une vente, mais 6 ans pour une location. De plus, certains diagnostics obligatoires pour la vente ne le sont pas nécessairement pour la location, et inversement.

Notamment, le diagnostic amiante, bien qu’obligatoire, n’est pas à annexer au contrat de location, contrairement à la vente où il doit figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT).

Une particularité importante : un DPE réalisé pour une vente peut être utilisé pour une location, mais l’inverse n’est pas possible. De même, les diagnostics doivent être au nom du propriétaire actuel pour bénéficier de la protection de l’assurance responsabilité civile du diagnostiqueur.

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Quand et comment fournir les diagnostics au locataire

La fourniture des diagnostics immobiliers aux locataires suit un calendrier précis imposé par la législation. Un propriétaire bailleur doit connaître ces étapes pour éviter tout risque juridique lié à son diagnostic location.

Avant la signature du bail : une obligation légale

Le dossier de diagnostic technique (DDT) doit obligatoirement être annexé au contrat de bail lors de sa signature. Ce dossier regroupe plusieurs documents essentiels :

  • Le diagnostic de performance énergétique (DPE)
  • Le constat de risque d’exposition au plomb pour les logements construits avant 1949
  • L’état des installations intérieures d’électricité et de gaz si elles ont plus de 15 ans
  • L’état des risques dans les zones concernées
  • Le diagnostic bruit dans les zones exposées

Il est important de noter que ces diagnostics doivent être réalisés par un diagnostiqueur certifié avant la mise en location, à l’exception du diagnostic bruit et de l’état des risques.

Lors de la publication de l’annonce : le cas du DPE

Le DPE mérite une attention particulière car il doit être réalisé dès le passage de l’annonce de location, voire idéalement avant. En effet, toute annonce immobilière doit obligatoirement mentionner :

  • La classe énergie (lettres de A à G)
  • La classe climat (émissions de gaz à effet de serre)
  • La mention « Logement à consommation énergétique excessive » pour les biens classés F ou G

De plus, l’annonce doit indiquer le montant des dépenses théoriques annuelles de chauffage avec l’année de référence des prix utilisés. Le non-respect de ces obligations expose le bailleur à une amende pouvant atteindre 3 000 € (15 000 € pour une personne morale).

En cas de renouvellement du bail : que faut-il refaire ?

Lors d’un renouvellement de bail, certains diagnostics doivent être mis à jour et annexés au nouveau contrat. Notamment, l’État des Risques et Pollutions (ERP), valable seulement 6 mois, est souvent à refaire.

Cependant, en cas de tacite reconduction du bail, il n’y a pas d’obligation de fournir à nouveau les diagnostics au locataire. Toutefois, le locataire peut exiger un DPE valide lors d’une reconduction tacite pour justifier du respect du critère de décence.

Il est important de noter que depuis le 24 août 2022, les loyers des logements en cours de location dont le DPE affiche une étiquette F ou G sont gelés. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les passoires thermiques.

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Les conséquences d’un diagnostic incomplet pour le bailleur

Un diagnostic location incomplet peut entraîner de sérieuses conséquences juridiques et financières pour les propriétaires bailleurs. Ce n’est pas seulement une question de conformité administrative, mais un enjeu qui peut affecter significativement votre relation avec le locataire.

Risque de litige avec le locataire

Négliger certains diagnostics immobiliers expose directement le bailleur à des conflits avec son locataire. En effet, ce dernier peut invoquer un manquement à l’obligation d’information précontractuelle. Notamment, l’absence de DPE peut amener le locataire à contester le loyer fixé, surtout pour les logements énergivores classés F ou G dont les loyers sont désormais gelés.

Par ailleurs, un locataire confronté à des problèmes de santé liés à la présence non signalée d’amiante ou de plomb pourrait engager des poursuites judiciaires. Dans de tels cas, la charge de la preuve repose sur le bailleur qui devra démontrer qu’il a rempli toutes ses obligations d’information.

Possibilité d’annulation du bail ou de réduction du loyer

Les conséquences peuvent aller jusqu’à remettre en cause le contrat de bail lui-même. Ainsi, l’absence d’un diagnostic obligatoire comme l’état des risques et pollutions (ERP) peut justifier une demande d’annulation du bail par voie judiciaire.

Le locataire peut également demander une diminution du loyer proportionnelle au préjudice subi. Par exemple, un logement exposé à des nuisances sonores aéroportuaires non mentionnées dans le diagnostic bruit peut justifier une réduction du montant du loyer.

Responsabilité juridique du bailleur

Au-delà des litiges avec le locataire, le bailleur s’expose à une responsabilité juridique étendue :

  • Responsabilité civile : obligation de réparer les préjudices causés au locataire
  • Responsabilité pénale : dans certains cas graves comme la dissimulation volontaire de risques
  • Sanctions financières : amendes pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros

De plus, l’absence de diagnostics valides fait perdre au bailleur la possibilité de s’exonérer de la garantie des vices cachés. Il devient donc responsable de tous les défauts, même ceux qu’il ignorait.

Par conséquent, la rigueur dans la réalisation et la fourniture des diagnostics immobiliers n’est pas une simple formalité, mais une protection juridique essentielle pour tout propriétaire bailleur soucieux d’éviter des complications coûteuses.

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Comment éviter les oublis grâce à une bonne préparation

Pour éviter les complications liées à un diagnostic location incomplet, une préparation méthodique s’impose. Avec une approche organisée, les propriétaires peuvent s’assurer que leur dossier de diagnostic technique est conforme aux exigences légales.

Lister les diagnostics selon le type de logement

Tout d’abord, établir une liste précise des diagnostics nécessaires en fonction des caractéristiques spécifiques de votre bien est essentiel. Par exemple, pour un logement construit avant 1949, le constat de risque d’exposition au plomb devient obligatoire. De même, si vos installations électriques ou de gaz ont plus de 15 ans, un diagnostic de ces installations sera requis.

Pour identifier correctement les diagnostics nécessaires, je recommande de prendre en compte plusieurs critères :

  • L’année de construction du logement
  • La localisation géographique (zones à risques naturels, proximité d’aéroports)
  • L’âge des installations techniques (électricité, gaz)
  • Le type de bien (maison individuelle ou appartement)

Faire appel à un diagnostiqueur certifié

En effet, le choix d’un diagnostiqueur qualifié est crucial. La législation exige que les diagnostics soient réalisés par des professionnels certifiés disposant d’une organisation et de moyens appropriés. Ces experts doivent posséder un certificat de compétence émis par un organisme accrédité.

Pour vérifier les certifications d’un diagnostiqueur, vous pouvez consulter l’annuaire officiel des diagnostiqueurs certifiés sur le site du ministère en charge du logement. Cet outil permet de trouver un professionnel selon sa zone géographique et les types de diagnostics qu’il peut réaliser. Avant toute intervention, assurez-vous également de vérifier la validité de son attestation d’assurance professionnelle.

Centraliser les documents dans un DDT à jour

Enfin, regrouper tous les diagnostics au sein d’un dossier de diagnostic technique (DDT) constitue une étape fondamentale. Ce dossier, qui doit être annexé au contrat de bail, permet de mieux informer le locataire sur les éléments du logement susceptibles de présenter des risques pour sa santé ou sa sécurité.

Par ailleurs, une bonne pratique consiste à tenir un tableau de suivi indiquant la date de réalisation et la date d’expiration de chaque diagnostic. Cela permet d’anticiper les renouvellements nécessaires et d’éviter les oublis, notamment pour l’état des risques dont la validité n’est que de six mois.

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